Dix ans se sont écoulés depuis l'épisode I.
Anakin a grandi, il est devenu sur de lui.
Pilote hors pair, c'est aussi un chevalier Jedi intrépide.
Après une pluie de critiques négatives sur Jar Jar Binks,
Lucas a dû revoir sa copie. Ainsi, l'épisode II est bien plus
mature, plus "adulte" que le premier.
L'épisode II possède une ambiance unique en son genre.
On assiste à la montée en puissance de l'empereur Palpou...
Pardon, Chancelier Palpatine. Ses manipulations, sa conquête du pouvoir
suprême est extrêmement habile. Il tente déjà de séduire
Anakin, pour l'attirer vers le Côté Obscur.
Exit Jar Jar Binks, donc, bonjour Comte Dooku.
Le nouvel apprenti de Dark Sidious est bien meilleur que Dark Maul à tout point de vue.
L'épisode II voit aussi apparaitre pour la toute première fois le sénateur Bail Organa, incarné à l'écran par le grand Jimmy Smith.
Il jouera plus tard un rôle crutial dans la formation de l'Alliance Rebelle,
dans les conditions que l'on connait.
L'épisode II regorge de moments forts, comme la vengeance d'Anakin,
la bataille de l'arène, ou encore le duel entre Yoda et le comte Dooku.
L'attaque des clones propose deux nouvelles planètes, et pas des moindres :
Géonosis, habitée par un peuple de fourmis, et Kaminos, la planète bleue des Cloneurs.
Côté musical, John Williams est en grande forme, puisqu'il nous gratifie d'un
*Across The Stars* inoubliable, ou encore *the Chase in Coruscant*.
La bande son de Star Wars II remportera d'ailleurs 3 nominations.
Rien n'étant parfait, l'épisode II comporte de nombreux anachronismes.
Un simple exemple : comment se fait-il que R2D2 avait des réacteurs à ce moment là ?
Avec l'épisode II, Lucas corrige ses erreurs passées, offrant un film spectaculaire,
aux CGI derniers cri.