La grande purge Jedi

Enfin !

Voilà l'épisode de la saga tant attendu, celui qui devait faire le lien entre les deux trilogies. Je me souviens d'ailleurs de l'attente procurée, ainsi que sa découverte (fantastique, et deux fois!) au cinéma. J
e pensais alors que ce serait le dernier Star Wars que je verrais au cinéma... Avant que Lucas ne propose la ressortie 3D de La Menace Fantôme puis que Disney, (très, très, très) malheureusement, ne s'empare de Lucasfilm.

Dès le début, avec cette bataille spatiale et le sauvetage de Palpatine, j'étais totalement conquis, et je le suis encore !
Lucas donne tout de suite le ton et comme il l'indique à travers le titre, c'est la revanche des Sith et donc la chute des Jedis. Il ne nous laisse guère de répits le bougre, excepté pour quelques passages plus calme où la déchéance des Jedis et de la république se déroule en coulisse. C'est donc cette chute qu'il met en scène, toujours avec une atmosphère de complots flottant tout le long. A travers cette lente fin, c'est l'aveuglement mais aussi le destin des protagonistes que l'on avait suivi jusque-là et notamment d'Anakin qui, naïvement devient ce que l'on sait tous et se laisse manipuler par ses peurs, ses doutes, son amour pour Padmé, l'empereur et ce qu'il considère comme de la méfiance de la part de l'ordre des Jedis.

De bout en bout, c'est donc du très grand spectacle, surtout pour un amateur de Star Wars comme moi et qui plus est, à grandi avec cette saga. Du début avec donc cette bataille et sauvetage spatiale jusqu'à la fin où Lucas met en scène deux longs et grandioses combats simultanés, c'est impressionnant. Entre temps, il alterne entre divers combats, mise en place du futur empire galactique et déchéance mentale de Anakin. Il trouve toujours le bon équilibre, sachant rendre tout cela passionnant et nous y immerger en plein coeur. En plus d'être spectaculaire, il contient de nombreux moments d'émotions, me provoquant toujours les mêmes frissons à l'image du passage définitif d'Anakin vers le côté obscur ou de l'image finale. Les scènes mémorables ne manquent d'ailleurs surtout pas, et le film en est même truffées.

Lucas est souvent bien aidé par une excellente bande originale signé John Williams, donnant tour à tour une dimension épique, tragique ou émotionnelle au récit, il se rattrape donc de celle plutôt anecdotique qu'il avait composé pour le second opus. L'univers est à nouveaux enrichi avec de nouveaux personnages et/ou l'approfondissement de certains ainsi que de nouvelles planètes et engins. Les liens qu'il a construit depuis La Menace Fantôme s'avèrent payant, et permettent d'offrir au récit une tout autre dimension. Alors il est vrai que, si j'adore toujours autant ce film, il m'arrive de penser à certains points qui après coup m'ont laissé un léger sentiment de regrets tels que la rapidité dont Anakin bascule et surtout le fait qu'il reste totalement aveuglé par la suite sans se poser de questions, ou même la façon dont Grevious est traité, mais je chipote, en tout cas il n'y a rien m'empêchant d'être vraiment transporté de bout en bout.

Fin de la prélogie et lien avec la trilogie originale, Star Wars III - La revanche des Siths reste du très grand spectacle et la fin d'une saga qui m'aura marqué comme aucune autre n'a pu le faire. C'est aussi la fin d'une prélogie décriée mais que j'apprécie toujours autant, notamment grâce à la richesse de son univers.

Merci à George Lucas qui aura marqué plusieurs générations de spectateurs dont je fais parti.