Petites réflexions maladroites sur la nature de l'homme

Intro

39.000 notes sur SC, 1.315 critiques (peut-être le film le plus critiqué sur SC), autant dire que ma bafouille passera largement inaperçu. Je peux dire n'importe quoi, personne ne me lira. J'aurais plus d'auditoire si j'hurlais dans l'espace pourtant in space no one can hear you scream.

Partie 1 : J'ai kiffé

J'ai kiffé grave ma race en voyant le film. Tout d'abord parce que j'aime l'Univers de Star Wars depuis 1978 et la sortie du premier opus. Deux, Parce que c'est un bon épisode de Star Wars, qui nous fait oublié les naufrages qu'ont été I, II et III. Trois, parce que je l'ai vu en IMAX dans la salle mythique du Chinese Theater à Los Angeles. Le film m'a filé des frissons, m'a mis les larmes aux yeux à l'apparition de Han Solo et de Chewi, m'a fait crier lors de l'apparition de Leia Organa, J'ai adoré BB8, j'ai trouvé Rey sexy et forte et Finn, craquant et juste. Bref j'étais pris dans le tourbillon de la démesure à l'américaine comme tous les spectateurs dans la salle. A noté que je l'ai kiffé tout autant quand je l'ai vu en français dans une mauvaise petite salle de notre cinéma, ici, au pays même si mes réactions étaient plus mesurées. Nous n'avons pas la démesure plus modeste en Nouvelle-Calédonie

Partie 2 : Moins 1

J'ai enlevé un point à ma note original après avoir vu Rogue One : a star Wars Story mais ceci est une autre critique.

Partie 3 : parallèle entre Nature humaine et Nature extrahumaine

Aujourd'hui encore, je pense encore au film. Il y a un truc qui me perturbe sur le comportement des extra-terrestres (Nous sommes dans une galaxie lointaine, très lointaine). Les sites de fan de Star Wars (et même Wikipédia) nous disent que le réveil de la force se passe trente ans après la bataille d'Endor. Pour les Néophytes, la bataille d'Endor est la bataille qui marque la chute de l'Empire Galactique et le retour de la République.
Trente ans plus tard, voilà que cette galaxie est encore en proie au fascisme. Le Premier Ordre semble avoir pris les commandes de la galaxie, ils ont eu le temps de construire la planète de la mort (Starkiller) et de porter aux nues un nazillon tout jeune, fan de la première heure de Darth Vader au point de porter un masque similaire, juste pour le plaisir.
La République n'aura pas tenu trente ans. Mais que fout le peuple ? Est-il suffisamment aveugle pour se laisser éblouir à nouveau par la sombre armure blanche d'un état totalitaire où il perdra ses droits. Et le monde laisse faire ? Cet angle, dans Star Wars m'effraie.
Heureusement que ce n'est qu'un film.
Mais la réalité ne me semble pas très différente. Soixante-dix ans après la chute du 3ème Reich, de nombreuses personnes semblent vouloir se laisser tenter par le retour de chemises brunes à pognes de fer. Quand on sait, et ce n'est pas très compliqué de le comprendre, que Lucas paraphrasait le nazisme avec son Empire Galactique, je trouve la saga visionnaire. Peu importe le mal fait par un totalitarisme sans faille, l'idée de vivre sous le joug du totalitarisme séduit bien des hommes en mal d'Utopie. Flippant.
Il aura fallu moins de trente ans (je pense qu'il faut une paire d'année pour réussir à bâtir une Starkiller, à moins que les artisans galactiques soient plus réactifs que leurs homologues terriens, ce dont, je doute)… moins de trente ans disais-je pour que dans cette galaxie lointaine, les loups soient aux portes de la capitale (par ici ou Ivry...). Ça me fait flipper grave sur l'avenir de la planète, la mienne (parce qu'en vraie, je m'en bats les couilles de la politique de Tatooine), l'avenir de ma nation (La Nouvelle-Calédonie est encore dans la France) où je vois bien qu'une poignée d'illuminés est prêt à nous faire revivre les lumières des années sombres de notre Histoire.

Conclusion

Je ne vais pas me mentir, même si, aujourd'hui, après trois visionnages (seulement ?), je suis moins enthousiaste, j'ai kiffé grave ma race lors de sa découverte