Vade Retro, Hollywood !
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Kevin Kolsch et de Dennis Widmyer pour leur premier film, ose une relecture glauque du rêve "hollywoodien". OFNI total, "Starry Eyes" se veux courageux dans son sujet et différend dans son esthétique. Il n'est certes pas exampt de défaut, mais il a le mérite de se démarquer d'un cinéma horrifique actuel trop peu original.
On suit le chemin de Sarah Walker, une jeune serveuse qui rêve d'être actrice, vivant aux côtés d'acteurs concurrents et enchainant les castings ratés. Un jour elle se présente à l'audition d'un film d'horreur, et son calvaire commence, contrainte pour décrocher le rôle principal qui lui est promis de faire des choses de plus en plus étranges, qui mettra par la suite sa vie en danger. Le film se déroule en deux parties.
Le déroulement de la première se veut lent et pesant, introduisant une ambiance malsaine qui monte petit à petit dévoilant la folie naissante sur le visage de la jeune femme prête à tout pour parvenir à son rêve. Il est vrai qu'au début on ne sait pas trop où les réalisateurs veulent en venir, mais on suit cette histoire pour voir jusqu'où la demoiselle sera prête à aller. La deuxième partie est, quant à elle, plus rythmée, c'est la descente aux enfers, faisant basculée le film dans l'horreur et le fantastique où l'on assistera à des rituels de secte et des meurtres très graphiques totalement inhumain.
Le problème est le manque d'équilibre entre ces deux parties. La première partie dure à peu près 1h sur un métrage d'environ 1h30, ce qui n'est pas forcément grave, mais voilà, elle est lente, et certaines scènes sont plus vus comme des longueurs inutiles que comme une mise en place de récit. Récit qui se voit réellement explosé dans les 30 dernières minutes mais qui encore une fois n'explosera pas totalement, laissant une petite déception.
L'écriture du personnage principal est exemplaire, l'actrice est totalement habitée par son personnage et livre une prestation hallucinante. Mais on a vraiment l'impression que les seconds rôles sont là pour faire un bouche-trou scénaristique, ne bénéficiant pas de personnalités approfondis, on découvrira des rôles classiques, la garce, la vraie amie, et le beau gosse gentil par intérêt.
La bande-son old-school est vraiment glaçante et est un bel hommage au cinéma psychédéliques des années 80.
Malgré ce manque de rythme et ces acteurs secondaires pas vraiment utiles, "Starry Eyes" fait du bien au cinéma horrifique récent, il est une oeuvre hautement recommandable et fera plaisir aux amateurs de film d'horreur différent qui cherche de nouvelles expériences
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Créée
le 6 sept. 2015
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