100% Stallone
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Six ans après La Fièvre du Samedi Soir, Tony Manero a quitté Brooklyn pour Manhattan où, devenu professeur de danse pour vivre, il enchaîne les castings dans l'espoir de se produire sur une scène de Broadway. De manière assez surprenante, c'est Sylvester Stallone, qui officie ici comme réalisateur coscénariste et coproducteur, qui est aux manettes de cette suite du chef-d'oeuvre de John Badham. S'il reprend dans les grandes lignes l'intrigue du premier film, Staying Alive s'inscrit dans le cinéma des années 1980 en faisant de Tony Manero un personnage prêt à tout pour réaliser son rêve, à l'image d'un Rocky Balboa. Staying Alive est aussi un film sur le culte du corps : ainsi, si Stallone n'incarne pas Tony Manero (mais fait une apparition en passant dans le rue), il fait du personnage un de ses avatars; de fait, John Travolta arbore une chevelure à la Rambo et présente une musculature impressionnante, là où il affichait une minceur athlétique dans le premier film. Néanmoins, cela ne l'empêche pas d'être toujours aussi gracieux et virevoltant lors des scènes de danse superbes bien que par moment filmées comme un clip. Tony a une rage en lui qui va lui servir à briller à Broadway et ce, malgré des déboires amoureux avec deux femmes, Jackie et Laura. L'une est sa collègue et l'aime depuis toujours, l'autre est une sorte de Stéphanie qui aurait réussie et n'en apparaît donc que plus dangereuse. Si ce triangle amoureux n'est pas le point le plus intéressant du récit, elle sert pour rappeler les contradictions de Manero. Si Staying Alive souffre des excès de son réalisateur, trop marqué par l'influence eighties, et n'atteint pas la qualité du chef-d'oeuvre de John Badham, les scènes de danse valent leur pesant d'or et la BO rythmée des Bee Gees font du film un moment très agréable, même s'il reste très loin de son prédécesseur.
Créée
le 11 mai 2017
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