Ce drame transpire l'influence du cinéma de John Cassavetes tant sur la forme que sur le fond. D'abord le format carré de l'image, ensuite la façon de filmer très cinéma-direct prit sur le vif même si il y a deux ou trois scènes avec des ajouts d'effets kaléidoscopiques, de floutages ou miroir-brisé. Ca raconte la vie en communauté de quelques toxicomanes et alcooliques au début des années 90 dans le New Jersey. Des engueulades, des vaines discussions, des crises d'hystéries et la dépendance en toile de fond et menace permanente, un menu à la Cassavetes, non ? Sauf que cela manque d'intensité et de dialogues palpitants.