l’intime d’une virée adultérine...

Si l’on sait que James Wong a été un compositeur de renom, aussi bien pour le petit écran que pour des productions cinématographiques, il a également été un comique livrant ses talk-shows salaces et à l’ambiance joliment foutraque. De ce fait, Stooges in Tokyo est à l’image de ses performances « explicit content » télévisuelles pour adultes consentants, où l’on fumait et buvait beaucoup dans une cacophonie bon enfant. Et s’il est toujours agréable de retrouver notre « oncle » porté sur la chose, force est de constater que Stooges in Tokyo reste une comédie mineure. L’histoire est des plus classiques comme son déroulement. Le film fonctionne essentiellement sur le capital sympathie de ses acteurs. Pour le reste, les scènes humoristiques irrévérencieuses n’atteignent pas toujours leur but. Par moment, l’auteur ne parvient à éviter un côté redondant bien que l’ensemble essaie d’être à la fête, et ce, de façon permanente. Pour l’aspect « érotique », on a plus à faire à de la nudité ponctuelle. Pas de véritable scène de chambre au coït simulé. La classification Cat. III réside avant tout dans les répliques crues, et dont les sous-titres ne traduisent pas l’étendue de la vulgarité affichée.


Stooges in Tokyo est un moment de détente entre amis. Un peu comme si l’on partageait l’intime d’une virée adultérine. Une virée qui nous serait racontée dans le salon d’un club privé, interdit aux oreilles chastes autour d’un bon cigare et whisky japonais.


(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2014/12/29/stooges-in-tokyo-1991-simon-yip-avis-review/)

IllitchD
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le 10 mai 2015

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