Dope Sick Love
Les encarts initiaux ne mettent pas en confiance, description aussi rapide que (presque) sensationnaliste du sujet qui va occuper Story of a Junkie, à savoir le quotidien d'un gros camé zonant dans...
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le 2 mai 2024
Intéressant. Mais un peu mou.
L'idée de suivre un junkie, son quotidien, est intéressant, surtout lorsque ce n'est pas supervisé par une voix off moralisatrice. C'est froid, distant, un peu trash aussi, parce que forcément voir un junkie prendre son pied a quelque chose de malsain. Et voir quelqu'un se faire un shoot pour devrai, c'est assez édifiant, je ne connaissais pas, par exemple, le coup de la réinjection multiple, à savoir le fait qu'après avoir injecté l'héroïne et recraché du sang dans la seringue, injecter le sang puis le laisser sortir à nouveau et ainsi plusieurs fois encore pouvait provoquer plus de plaisir.
Le réalisateur filme assez bien son sujet, sans fioriture : il montre ce qu'il faut voir, tant pis si ça choque. Dans la rue, c'est certainement moins facile de tout suivre au bon moment, du coup tout n'est pas parfaitement visible, mais on a droit à quelques scènes 'choc' réussies. Quelques plans plus réfléchis et plus esthétiques surgissent par moment : cela ne gêne absolument pas le côté brut et réaliste, au contraire, ça permet de rythmer, d'oublier un peu les horreurs que l'on vient de voir.
L'intervenant intrigue de par son physique et sa dégaine. Malheureusement il n'est pas toujours très intéressant à écouter : ses anecdotes ne sont pas foncièrement mauvaises, mais il n'a pas le charisme vocal pour rendre ses récits prenants. Même en tant que junkie, j'ai pu voir d'autres addictés plus dynamiques dans leur façon de parler.
Bref, ce film reste un document intéressant pour voir un peu comment vivent les junkies.
Créée
le 20 févr. 2018
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