Un film audacieux, dont la thématique était en vogue avant les années 2000. Dans la lignée de ExistenZ ou Altered State de Ken Russel, nous avons affaire ici à un film dont la trame de fond est l'enregistrement de séquence de vie avec l'intégralité de leurs sensations rejouable à l'infini grâce à un dispositif futuriste. Ces séquences sont vendu au marché noir par le protagoniste principale. Buisness douteux dans une ville gangréné par la violence où les flics aggressent les gens sans motifs valable (tient donc), la pauvreté et la drogue règne.
L'ambiance électrisante et pleine de suspense vis à vis du passage à l'an 2000 est un sujet très intéressant et grisant que je n'avais jamais vue traité ailleurs dans d'autres films (après tout je n'ai pas vue énormément de film non plus)
Bien que le film soit très bien réalisé et dans son jus particulièrement délectable des années 90, le film ne se soustrait pas à des longueurs et il m'a honnêtement semblé durer le double de son temps.
J'ai passé un moment plutôt sympathique mais ne compte pas le revoir.