Tout commençait pourtant bien, même si rien d'original ne filtrait de cette famille partie camper dans un endroit isolé, avec des personnages attirants et une ambiance oppressante comme il faut. Forcément ça allait partir en sucette, le titre Strangers: Prey at Night se suffit à lui-même. Oui mais voilà, à partir du moment où les quatre se séparent en deux groupes de deux, je me suis mis la main sur le front et dès lors tous les clichés du cultissime sketch Les Films d'Horreur de Bigard se sont succédés: le tueur qui marche plus vite que sa victime qui courre, la main qui coupe le fil du téléphone, le méchant increvable, la panne de courant et j'en passe. Incroyable qu'en 2018 on nous serve un tel ramassis de réactions plus illogiques que les autres, la salle a passé son temps à rire de l'incohérence totale du scénario. Un pur nanar, à la mise en scène et ambiance ma foi de bonne facture mais atomisées par tous les poncifs négatifs et déjà-vu du genre, ce qui gâche tout. On s'est marré c'est déjà ça, puis on l'a vite oublié. Parce qu'on nous prend vraiment pour des cons.