Plus on monte haut, moins il y a de matière au mètre cube non ?
Que dire de Strategic Air Command... Il a existé déjà. Regardez plutôt ce qu'en dit wikipédia. Le Strategic Air Command, ou SAC, était un grand commandement de l'United States Air Force (USAF), formé en 1946 pour regrouper les unités de bombardement stratégique de l'USAF, destinées en particulier à employer les armes nucléaires des États-Unis. Il regroupait aussi bien des unités de bombardiers, que d'avions ravitailleurs, de chasseurs d'escorte (jusqu'en 1959), mais aussi de missiles balistiques intercontinentaux (1 054 à son apogée). Il assura ainsi une bonne partie des forces de Dissuasion nucléaire pendant la guerre froide des États-Unis, au côté des sous-marins lanceur d'engins de l'United States Navy. Après la chute de l'URSS, le SAC fut démantelé en 1992, et ses unités d'aviation affectées au sein de l'Air Combat Command et de l'Air Mobility Command.
Si vous aimez les forteresses volantes (B-28, B-36, B-52, j'en passe et des meilleurs) alors le film est fait pour vous. Pour les autres le film risque d'être très long. Il suit le retour aux affaires d'un crack du baseball (Stewart) rappelé sous les couleurs de l'USAF au nom de sa brillante carrière passée. Lui exulte, elle, sa femme qui croyait en avoir finit avec cette vie faite de mutation dans des trous perdus et de nuits entières à se ronger les ongles, beaucoup moins. Vous vous dîtes sans doute que ça n'a pas l'air si mal tout compte fait. Si c'est le cas je vous arrête tout de suite : j'ai résumé en deux lignes les 112 minutes du film. Le postulat de base qui devait être "drame social sur la condition de pilote dans le SAC et de femme de pilote" n'est jamais exploité. A la place on se farde des plans d'avions dans le ciel (heureusement, ils sont plutôt réussis), des discussion techniques entre pilotes, des réflexions sur la taille des ailes et la portance à 10,000 mètres d'altitude... Le pire, c'est que je suis sûr qu'ils racontent des conneries. Mais comme on est trop occupé à bailler et à regarder sa montre, on ne fait pas attention. Un seul crash vous sortira de votre torpeur. Il ne dure que cinq minutes. Dommage. Même si les galons de pilotes lui vont à ravir, les fans éperdus de Jimmy (dont je fais parti) trouveront ça indigeste. Regardez plutôt The Flight of the Phœnix de Aldrich.