Stray Cat Rock - Wild Jumbo
On prend une partie des même acteurs et on recommence... un autre film qui n'a en commun avec son ainé que la thématique de la jeunesse en déshérence. Ici une bande de jeunes paumés, vaguement loubards, qui tuent l'ennui en zonant, en écoutant du rock ou se frittant à l'occasion avec un autre gang. A l'occasion d'une rencontre amoureuse avec une poule de yakuza, l'un d'eux décide d'organiser le braquage d'un convoi de fonds.
J'ai plus accroché à ce Wild Jumbo car le film prend le temps de caractériser ses personnages, leur donnant ainsi une authenticité appréciable qui favorise l'empathie. On les sent plein de vie, s'amusant d'un rien (toute la séquence à la plage), mais aussi oppressés par un carcan social qu'ils ne parviennent à combattre que de manière puérile (les petits larcins ou le fait de montrer son cul aux passants). Seul échappatoire à cette absence pesante de futur, les fantasmes de grand banditisme et ses inévitables désillusions. On pressent bien que tout cela va mal finir mais pour autant, le film frappe par la noirceur de sa conclusion sanglante.