Street Hunter par Pascoul Relléguic

Il faut reconnaitre que c'est pas super gégé. Steve James montre bien que les meilleures intentions du monde ne suffisent pas à combler un talent vacillant de scénariste. On est vraiment dans le vu et l'archi-vu traité de manière sommaire, ce qui est bien dommage considérant le potentiel du film : une armée de diablos (6 figurants maximum) qui doit marcher sur New-York comme Cesar sur la Gaule, menée par un benêt instable et pédant. En face, Stevie chasseur de prime qui essaie de se la péter, avec plus ou moins de réussite, accompagné d'un side-kick canin qui ne sert à rien.

Heureusement que quelques craquages nanars bonifient les 90 minutes (la tronche de Reb, le van K-2000, l'indien, les dialogues abscons, les armes sorties de nulle part, la baston de la nana de Steve...), ce qui justifie sa présence sur le site en chouette accompagnement de la bio du moustachu noir.