Waw, c'est archi mauvais !


Le scénario est super chiant à suivre : les personnages ne font que parler, expliquant tout sans arrêt : ce qu'ils pensent, ce qu'il vient de se passer, ce qu'ils pensent qu'il s'est passé, ce qu'il s'est vraiment passé, et les conflits ne sont jamais vraiment bien mis en valeur ; l'auteur en fait des caisses pour marquer le coup, pourtant, mais ça ne prend pas, ça manque de naturel, et ce n'est pas non plus traité comme un délire d'exagération. Il y a quelques séquences sexy, mais ça n'est pas assez développé pour en faire un bon thriller érotique. Les résolutions sont vraiment nazes (l'une d'elle consiste à sortir de la pièce tous ensemble en se fâchant, une autre nous montre la maman repentie sauter avec le méchant dans le vide comme dans un film d'action).


Les acteurs sont tous très mauvais. Mais je pense que c'est dû à une mauvaise direction d 'acteurs, parce que même si Liz Hurley n'est pas une génie du cinéma, on sait qu'elle sait, par exemple, se retourner vers la caméra en étant surprise ; ici, ce simple geste semble impossible, cette moitié de seconde est sur-jouée, plus comique que dans 'Endiablé'. Le découpage est très plan-plan, le réalisateur ne prend pas vraiment le temps d'installer les choses, il se repose sur ses dialogues lourdement explicatif au lieu de montrer les choses posément, et c'est ainsi que les scènes sexy paraissent un peu bâclées, malgré les efforts du chef op' pour relever le niveau (mais uniquement durant ces scènes, parce que le reste du film, la lumière est digne d'un porno).


Bref, pas terrible. Et je précise que ce n'est même pas drôle comme un nanar, parce que ça parle trop et ça se veut sérieux, ça ne part pas assez dans un délire crétin involontairement, c'est juste chiant. Et si Hurley se frotte à des jeunes femmes (au sens littéral) et qu'elle porte des tenues sexy, il n'y a pas de quoi avoir envie de se taquiner la nouille, à moins peut-être d'avoir été privé de sexe et de porno pendant 13 mois.

Fatpooper
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le 8 juil. 2024

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