Cette année, la programmation du Festival de Deauville a fait le choix de nombreux films contemplatifs : « A ghost Story », « They » ou « The rider » en sont quelques exemples. Mais l’autre constante des thématiques abordées est la violence d’une jeunesse en perte de repères. « Stupid things » l’illustre très bien ici. En suivant quelques jours de la vie de Dayveon, on mesure combien la solitude et l’ennui sont deux terreaux de choix pour faire germer la graine d’une violence sourde ou affirmée.
Criant de vérité, le film d’Abbasi ne se perd pas dans d’innombrables détours. Ses images (très poétiques par moment) se mettent au service de son scénario particulièrement bien ficelé et démontrent que le cinéma est bien un art à part entière. Ses couchers de soleil orangés, les atmosphères qu’il dépeint à travers l’objectif de sa caméra donnent un peu de lumière dans la noirceur du monde économique où évoluent ses personnages plus vrais que nature.
Présenté ce jeudi en compétition, Ecran et toile vous en parle sur : http://www.ecran-et-toile.com/les-films-de-deauville-2017/stupid-things