Si, par un concours d'heureuses circonstances, je devenais cinéaste, je ferais sans doute des films qui ressembleront à Submarine (ou du moins, j'essaierai). Il y'a dans cette oeuvre, tout ce que j'aime dans le cinéma; cette libérté, cette poésie, cette originalité et cette profondeur qui ne laissent en moi rien de bien précis, un sentiment de mélancolie agréable et indéscriptible, une sorte d'impuissance et d'ébahissement devant le beau, bref, ce film m'a profondemment touché et a changé ma manière de voir les choses.
Original, car ce film suprend continuellement son spéctateur, que ce soit dans des plans inventif, un système de narration athypique, son brisage constant du quatrième mur, ou autres fantasies. Ainsi on ne s'ennuie pas et les propos du films n'en sont que mieux communiqués.
Sincère, car on se retrouve dans tous les personnages, surtout celui d'Oliver Tate, personnage princpiale qui représente parfaitement l'adolecent perdu en quète de soi et dont les pensés et les envies sont tout à fait authentiques (ayant 16 ans je peux en attester).
Il me parraîtra peut être un peu moins profond quand je le reverrais dans des années, mais je peux dire que dans mon inextinguible recherche de moi même que j'ai commencé à 14 ans, Submarine a été avec The perks of being a Wallflower et M.Nobody, l'un des films qui m'a le plus aidé dans ma quète, et c'est pourquoi , indépendemment de ses qualités esthétique, que ce film a une place toute particulière dans mon coeur. Je vous le conseil donc vivement et encore plus si vous avez moins de 18 ans.
Mention spéciale pour la soundtrack, composé par Alex Turner, l'un de mes chanteur préféré.