Epuisant, c'est le premier mot qui vient à l'esprit après avoir visionné "Sucker Punch". Mais pas un bon épuisement, pas celui qui est ressenti après le visionnage d'un film pensé, réfléchi, au rythme haletant, grâce à un suspense qui tient le spectateur en haleine. "Sucker Punch", c'est un grand fourre tout de grand n'importe quoi. Une histoire sans queue ni tête, pas une ligne de scénario qui se tienne. Pourtant, le début était plein de promesses. Il est question d'un imaginaire dans lequel le personnage principal se réfugie pour ne plus penser à sa chienne de vie. Bonjour l'imaginaire. Des situations invraisemblables qui donnent l'impression d'une vie encore plus pourrie. Des dialogues d'une grande pauvreté.
Et que dire de la bande son. Si chaque morceau pris seul est très bon, la continuité sonore du film est insupportable, étouffante.
En résumé, "Sucker Punch", c'est juste 5 filles magnifiques, de vraies bombasses, qui déglinguent tout et qui pleurent beaucoup. Ce qui donne le sentiment d'un film pensé par un bon gros macho qui ne décolle jamais de ses jeux vidéos.
Mais parce qu'il faut toujours retenir quelque chose de positif, prenons la qualité technique : une photographie splendide, des effets spéciaux parfaits. Ce qui n'a jamais fait pour autant un bon film.
Sur ce, je vais me coucher. Ce film m'a épuisée.