L'adaptation, pour certains, c'est finalement mieux.... N'est-ce pas Zack ?
Mr Snyder, privé par sa méchante maman de jouer aux jeux vidéos et de lire des comics (trop violent mon fils !) pendant toute sa jeunesse, fut visiblement très frustré par cette interdiction. A l'âge mûr, quand il quitta le giron familial, Mr Snyder décida de rattraper toutes ces années de retard de culture geek. Visiblement, il en a trop absorbé d'un coup, son cerveau n'a pas tenu, et il a vomi ce film, sorte d'hommage geek à tellement de genres et de sous-genres qu'il serait fastidieux d'en faire la liste. L'histoire de base n'est qu'un prétexte, le scénario tient sur un cheveu de Fabien Barthez, et le twist final est tellement prévisible que c'est quand même une surprise, on se dit : "A tiens, il l'a fait quand même cette fin pourrie, il s'est vraiment pas fait chier".
C'est pourquoi je pense qu'il faut voir ce film scène par scène. Isolées dans l'histoire, celles-ci sont quand même assez réussie. D'où ma note indulgente. Ce film mérite vraiment moins.
Au final, l'impression d'avoir passé 1h30 devant MTV à regarder des clips sympa sur de la musique de merde. Parce que les reprises sont TOUTES à vomir.
Ah oui, et les actrices ? Et bien à part faire fantasmer les écoliers japonais, pas grand chose à en retirer, mise à part le jeu moins pire que les autres de Jena Malone (Rocket) et le physique sculptural d'Abbie Cornish (Sweet Pea), qui restera sûrement la seule chose que je garderai de ce film.