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Ce jeu vidéo est assez spécial.

Comme dans tout jeu vidéo pourri, nous faisons face à un scénario sans queue ni tête. Pour faire simple, une demoiselle est en prison avec d'autres demoiselles, et elles doivent trouver cinq objets pour s'échapper. Ces cinq objets correspondant aux cinq niveaux du jeu.
("eh, les filles, j'ai vu un vieux monsieur dans mon rêve, il m'a dit qu'on pouvait s'évader avec un bâton et une courgette !" "oh, génial, ton plan, on te suit !")
Et comme dans tout jeu vidéo pourri, chaque niveau correspond à une mission, qu'un type totalement inconnu vient vous assigner, et qui vous entraine dans des lieux totalement abracadabrantesques et sans aucun rapport avec la situation.
On notera, comme dans tout jeu vidéo pourri, un gros problème de l'A.I., qui donne à la fois des cerveaux de pois chiche aux ennemis et des cerveaux de ninjas surentrainés à vos alliés...
(bon, les ennemis sont pas humains, certes, mais c'est pas une raison pour qu'ils soient tous abrutis !)

Néanmoins, pas mal de points positifs ressortent du jeu :
- Vous incarnez une femme, ce qui est plutôt rare une fois dépassée Lara Croft et Dora l'exploratrice ; et vos coéquipières sont également du même sexe (et bien foutues pour dire que ce sont des personnages fictifs)
- Le réalisme est impressionnant. J'ai rarement fait face à une si bonne qualité graphique dans un jeu vidéo.
- La BO est tout simplement magique. Un mélange de hard rock et de techno vous transportera tout au long du jeu, jusqu'à vous immerger totalement dans la peau du personnage (c'est vrai que , dit comme ça, ça donne pas forcément envie, mais j'ai été vraiment dedans, alors que je ne considère pas vraiment ce jeu comme bon).

Alors certes, comme dans tout jeu vidéo, la fin est absolument incompréhensible, ou invraisemblable pour peu que l'on ait compris quelque chose, mais c'est là que la portée philosophique du jeu vous fera réfléchir sur le sens de ZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz...

Bref, le seul problème de ce jeu, c'est qu'on n'a pas de manette pour y jouer, que le personnage se déplace tout seul, et qu'on est obligés de se rendre au cinéma pour y jouer.
aldebert
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le 31 mars 2011

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aldebert

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