Documentaire d'exploitation
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le 23 mars 2011
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Ha, quel film !
On dirait une parodie tant ce qu'on y raconte est complétement farfelu. Et puis cette structure ! L'auteur essaie de parler de la Suède avec neutralité (d'où le titre?) et dans son ensemble, mais il finit toujours par revenir au sexe, et ce avec un plaisir à peine dissimulé. L'on apprendra que les suédoises aiment les blacks, que lors de leur enterrement de vie de jeunes filles elles se tapent un mec, si possible un ex, qu'elles ont toutes un double emploi et que le deuxième consiste à faire de la photo porno, même les institutrices, qu'elles adorent aller dans un sauna puis courir nues ensemble dans la nature enneigée, en riant. Tout cela condamne bien évidemment les messieurs à devenir hippies dans l'espoir de pécho des filles. Je veux bien croire que certaines choses sont vraies, mais on sent tellement venir les raccourcis et autres a priori. M'enfin c'est marrant, et puis ça fait du bien de voir la Suède se faire égratigner, eux que l'on met si souvent sur un piédestal.
La mise en scène est fake, bien sûr, une indication en italien nous le signale d'entrée de jeu : toutes les séquences ont été tournées avec des acteurs mais sont des reconstitutions de vraies situations. Je ne pense pas que le réalisateur ait été aussi neutre que son sexe devait être dur durant le tournage de ces scènes, surtout qu'il a choisi de bien jolies blondes avec de jolis popotins. La pellicule avec son grain convient bien. Les mises en scènes sont souvent un peu théâtrales et cheap mais ça fait sourire aussi. Et puis les acteurs sont bien choisis : des blacks et des blondes dignes d'un porno, quelques blancs bien foutus et puis le reste, c'est-à-dire des mecs qui pourraient postuler sans souci pour jouer un cousin ou un frangin à Michel Blanc.
Bref, c'est assez dingue que ce soit considéré comme un documentaire, mais bon pour l'époque, j'imagine que les hippies devaient trouver ça trop cool. Puis les gens se font tellement d'illusions sur la Suède qu'il y en a qui seraient capables de croire à ce documentaire aujourd'hui.
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le 29 déc. 2020
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