Sueurs froides par Maxence Musch
Dans Vertigo, Hitchcock nous fait découvrir à quel point la réalité est superficiel quand nos désirs sont souverain sur notre raison. Il va mettre en jeu toute l’absurdité, la fragilité du sentiment amoureux sur un fond de roman policier.
Notre héro, Scottie, interprété par James Stewart, est un ex-flic souffrant de vertige. Il est engagé pour enquêter sur la possession d’une femme par un fantôme. On découvre un personnage fort charismatique autant par son sérieux, sa crédibilité que par le mystère qui l’entoure.
Notre héro va donc enquêter sur cette femme, observer ses mystérieux rituels jour après jours puis, en tombé amoureux lors d’un malencontreux incident qui vont les pousser a rentrer en contact. A partir de ce moment pour Scottie, il n’est plus question d’enquêter sur cette femme mais de la protéger de ce qui la tourmente. Incapable de vaincre sa phobie, Scottie verra sa bien aimée mourir sous ses yeux.
Et c’est alors que Hitchcock nous met en face, l’absurdité de l’homme quand il est entièrement soumis à ses désirs.
Scottie va par la suite, rencontrer une brune ayant une silhouette similaire à celle de sa défunte Madeleine. La brune tombant sous le charme de Scottie, va être transformé par notre héro pour ressembler dans les moindres détails à Madeleine. Il lui fera porter les mêmes vetements, coupe de cheveux … Scottie va transposer l’image de son désirs qu’il ne peut atteindre sur Judy (Lucie en VF). Le désir de Scottie pour Madeleine à complètement voilé la réalité en le poussant à transformer Judy à l’extreme.
Tout ce drâme amoureux et parfaitement appliquer sur une intrigue policière forte en rebomdissement que je me garde de vous raconter.
Hitchcock dans ce film nous fait une démonstration de géni autant dans le scénario que dans la technique. C’est Hitchcock, rien n’est laissé au hasard, nous avons donc droit à un film d’une rare qualité.
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