Sueurs froides, c'est le genre de film sur lequel on se fait une idée (fausse) et ou on prend une claque parce que c'est pas du tout ça. Et je pense qu'ici, le responsable, c'est le traducteur !
En quoi "Vertigo" devient "Sueurs froides", sérieusement ?
Donc Vertigo (oui je préfère) est mon premier Hitchcock, et c'est vraiment une bonne surprise.
Le scénario est simple, mais fonctionne, on est directement plongé dans l'histoire.
On découvre notre Scottie, assez sensible, qui explique ses troubles liés aux vertiges (pourquoi ne pas avoir appelé le film Vertiges, franchement ?). Sacrés troubles, d'ailleurs, ces vertiges, puisque debout sur une chaise,c'est l'angoisse. La suite, il accepte, pour aider un vieil ami et malgré son handicap, de suivre sa femme qui agit étrangement depuis quelques jours. Je suis rentré dans l'histoire assez vite, c'est bien amené.
Je vais pas parler plus du scénario, parce que ça sert à rien.
Ce qui est marrant quand je découvre des vieux chef d’œuvre du cinéma après avoir vu les films d’aujourd’hui,
(je veux dire, au dela du plaisir de voir les scènes de "La classe américaine" dans leurs contextes d'origine)
c'est que je "comprend" les références. Je revois pleins de films (et épisodes de séries) qui se sont inspirés ici et là des astuces visuelles et scénaristiques de ces chef d’œuvres.
(j'avais été frappé par cette idée en voyant Solyaris et 12 hommes en colère)
Pour conclure rapidement, ça se regarde sans difficulté, et on passe un bon moment. Évidemment le film a vieilli, mais cela donne un certain charme, qui s'ajoute à celui de l'élégant James Stewart.
Le bémol, je pense se situera dans le milieu du film. Une fois l'intrigue lancée, il y a une légère perte de rythme, et on pourrait être tenté de décrocher.
Pour finir, coup de cœur pour le générique et la musique sublime.