J'aime les "chickflicks". Je suis une fille et j'assume.
Sous ces airs carrément stupide, ce film parle en réalité (comme souvent, on va être honnête) de jeunes femmes qui se cherchent, sauf que c'est abordé d'une façon très amusante, et "légèrement" exagérée (la blonde est TRES blonde et d'aspect TRES siliconée, et les "losers" sont TRES mal fringués, TOTALEMENT inadaptés socialement).
Le film est basé sur Blanche Neige, avec en guise de belle aux cheveux d'ébène, une blonde décolorée, siliconée et déjantée, ex-playmate qui vient de se faire jeter du manoir playboy. Elle se retrouve "Maman" d'une maison de sororité composée des plus gros losers du campus en guise de sept nains. A travers des aventures, et beaucoup de rires, tout ce petit monde va changer, murir, et s'épanouir.
Ce n'est pas un film sérieux, mais c'est de l'entertainement, et j'adore ça. Après une longue journée pourrie, un paquet de popcorn, un chickflick de ce calibre, et mon moral est remonté à bloc.
J'assume carrément mon choix parce que ce film m'amuse. Je me bidonne en regardant les hontes que ce tapent ces filles, et je suis contente quand elles réussissent, changent, évoluent, et purée, que c'est amusant !
Anna Faris délivre un personnage, certes blonde de chez blonde, mais aussi nuancée et très drôle.
Il faut aussi signaler la présence d'Emma Stone qui joue la loser obsédée des souris d'une manière impeccable et tout bonnement hilarante. Et évidement, Kat Dennings qui joue la fille un peu métalleuse et dépressive mais tellement bien.
La version plus masculine de ce film est "Sydney White and the Seven Dorks", avec un featuring spécial d'Amanda Bynes pré-pétage de plomb.