Super Belle, super drôle, super sexy, super débile, super trash… Super BLONDE !
Voici une petite production Happy Madison au budget de 25 millions de dollars, la boîte de prod d'Adam Sandler (Copains pour toujours) qui met en vedette la Bunny du campus, la sexy star, Anna Faris (Scary Movie, Overboard) également productrice. Une comédie écrite par Kirsten Smith et Karen McCullah Lutz et réalisé par l'un des spécialistes des comédies de Sandler, le scénariste Fred Wolf (Joe La Crasse 2 : Un bon gros loser, Drunk Parents).
Virée du jour au lendemain du manoir Playboy, une ex-Bunny Girl qui rêvait d'accéder au grade de playmate de page centrale se retrouve à la tête de la fraternité étudiante ZAZ. Pas vraiment fute-fute, Shelley n'ignore rien en revanche de l'art d'émoustiller la gent masculine. Il ne lui faut donc guère de temps pour transformer ses filles godiches en reines du campus.
Dans les seconds rôles la belle et sexy Emma Stone (Bienvenue à Zombieland, Battle of the Sexes), Colin Hanks (King Kong, Elvis and Nixon), Kat Dennings (40 ans, toujours puceau, Thor), Sarah Wright (Touchback, Barry Seal : American Traffic), Katharine McPhee (Et maintenant... N'embrassez pas la mariée, Shark 3D), Rumer Glenn Willis (Otage, Once Upon a Time in Hollywood), Kiely Williams (Les Cheetah Girls, Steppin' 2), Dana Goodman (Barbershop, The Ridiculous 6), Christopher McDonald (De sang-froid, Backtrace), Beverly D'Angelo (Hair, Vive les vacances) et Hugh Hefner.
En j'adore me faire envelopper la bouche !
Shelley vit une existence sans soucis jusqu'au moment où une rivale la fait expulser du manoir Playboy. Sans expérience et sans endroit où aller, elle se retrouve par hasard au campus Zeta Alpha Zeta. Ses sept occupantes risquent de perdre leur maison à une organisation rivale, Phi Iota Mu, si elles n'arrivent pas à recruter trente nouveaux membres. Les jeunes filles ont donc besoin de Shelley pour leur montrer comment attirer les mâles, en même temps, Shelley a besoin de ce que les filles de Zeta ont, le sens de l'individualité. La combinaison de leurs forces respectives les amènera à apprendre à ne pas faire semblant et à être elles-mêmes.
À bordel à cul !
Ce n'est pas la comédie du siècle même si Super Blonde a eu un gros succès salles à plus de 70 millions de dollars monde ! Le genre de comédie cliché et très superficiel qui mise plus sur la plastique de ses actrices, qui reste cependant plus regardable que les plus pénibles comédies d'Happy Madison, Joe La Crasse, Grandma's Boy ou Strange Wilderness. L'œuvre défend l'idée qu'il ne faut pas se fier aux apparences dans une histoire certes simpliste qui se laisse regarder malgré quelques brèves allusions sexuelles qui se perdent dans un traitement d'ensemble très léger. Si on n'est pas trop exigeant car rien n'est vraiment très marrant mise à par une ou deux bonnes séquences, on suit les mésaventures de Faris avec une jeune Stone en second rôles.
Je veux être une Zeta !