Super Ca$h me par Ciné Water
J'avais apprécié Super Size Me, si Morgan Spurlock exagérait à donf façon Michael Moore il y avait une volonté didactique. D'ailleurs la première fois que j'ai pu le voir c'était dans la petite salle de théâtre ciné de mon école secondaire (lycée).
A l'époque je ne m'étais que peu étonné du principe même de manger chaque jours au macdo et de réduire le plus possible l'effort physique. Qui fait cela ?
Dans Super Ca$h me, Spurlock cherche à produire un film qui parlera de publicité et qui sera entièrement financé par... la publicité. Cette idée est juste merveilleuse. Elle permet de mettre en évidence le système des pubs. On apprend deux ou trois choses mais rien de vraiment important, le ton y est assez gentillet.
On y voit par exemple la ville de Sao Paulo qui a mis une loi empêchant toute publicité dans la ville, au grand étonnement du réalisateur américain à voir des milliers de pubs tout le temps.
"Le seul moyen d'échapper à la pub ? De dormir."
On parle également des publicités étudiées sur le comportement, on croit ne pas être touché mais il se passe quelque chose dans notre cerveau, IRM à l'appui.
La fin détonne un peu, très légèrement même en nous disant de nous ressourcer dans les rares coins encore à l'abris des publicités.
Sous une idée originale sort, finalement, un film bien mou.