Quand on s'appelle Gordon Park Jr. , et qu'on a la tâche de diriger un film policier se déroulant parmi la population afro-américaine de Harlem , cette chose s'avère compliquer .
Qui plus est que votre père Gordon Park Sr . , co-précurseur du film "blaxpoitation" lorsqu'il signe en 1971 le film policier "Shaft" , un film qui a été un énorme succès et qui a instantanément établi les règles de bases dans ce genre , on se dit que la relève est impossible pour le rejeton .
On serait même tenté de dire que le détective de Harlem John Shaft et ce trafiquant de cocaïne de niveau intermédiaire très prospère à Harlem répondant au nom de Youngblood Priest (Ron O' Neal) sont les deux faces d'une même pièce .
Dans le "Shaft" de 1971 ("Les Nuits Rouge D'Harlem") , il est chargé de retrouver la fille d'un baron de la drogue , sur lequel la mafia blanche fait pression .
Il va réussir à s'associer avec un groupe de militants noirs , qui a le plus grand besoin de l'argent de ce baron ... pour lutter contre lui .
Le personnage du "pusherman" , n'hésitant pas à affronter son client endetté Fat Freddie ( Charles McGregor) , promettant que si celui-ci ne peut pas le rembourser , Priest serait heureux de forcer l'épouse De Freddie à se prostituer pour effacer les comptes.
Ou , que Freddie peut seulement commettre des crimes au nom de Priest .
Car en réalité , derrière ce personnage implacable , froid et sociopathe , c'est quelqu'un qui veut sortir de ce milieu là ...
En effet , à l'ouverture du film , celui-ci s'est fait agresser par des junkies , qu'il était en de repousser ...
Cet épisode l'a sacrement secoué qu'au point qu'il est amené à réfléchir au nombre de façons dont sa vie pourrait se terminer compte tenu de sa profession ...
Il veut organiser un dernier gros coup qui lui rapportera à lui et son partenaire Eddie ( Carl Lee) 1 millions de dollars en quelques moi, selon les calculs de Priest , et tout laisser derrière eux pour de bon .
Mais le personnage Eddie , est fatigué qui s'est fait bruler tout l'optimisme par la vie de l'homme noir aux Etats-Unis , et qui n'est pas impatient de renouer avec Priest le renflouer.
Sous toutes ses apparences du "cool" , ce film parle de désespoir , qui aborde la colère et l'action .
À son scénario , ce film se veut être une étude de personnage mordante et d'un drame sur les problèmes sociaux.
Le film serai donc prometteur grâce au scénar , mais au fil des séquences du film , on est bien loin de la promesse tenu scénaristique (un rythme beaucoup trop molle et une intrigue qui ne casse pas trois pattes).
Dans ce genre de catégorie , "Superfly" ne vaut pas le cultissime "The Harder They Come" ( Perry Henzell ) ou encore le violent "Get Carter"(Mike Hodges) ...
Et même topo pour le genre policier de la trilogie "Shaft" , ces trois là ne valent pas l'excellent "Beverly Hills Cop"-1984 (le premier -bien sur de Martin Brest) .
Bon , autant vous le dire , je n'ai pas du tout été emballé , pas plus que la trilogie de "Shaft" (deux de Parks et le dernier réalisé par John Guillermin) .
Les seul intérêts de ces films valent par leurs bandes-son , qui eux rendent bien ces scénarios pleines de promesses :
les OST de Isaac Hayes , Gordon Parks ("... Big Score") et Johnny Pate (".... In Africa"-le meilleur des trois bande-son) et de Curtis Mayfield ("Superfly") https://www.senscritique.com/album/superfly/critique/280612293 font l'intérêt de ces films ...
Je n'ai pas du tout apprécie l'OST "Superfly T.N.T." d'Osibisia https://www.senscritique.com/album/Super_Fly_T_N_T_Original_Motion_Picture_Soundtrack_Bande_Originale/39235469 (il y a une suite à "Superfly" qui pour le coup a été réalisé par l'acteur Ron O' Neal https://www.senscritique.com/film/super_fly_t_n_t/critique/280814191) .