Je ne sais pas ce qu'est ce que je viens de regarder...
Pourtant le titre sonnait bien... Ah! Une précision: le film en VO. Double Agent 73.
Je ne savais pas que j'allais me faire piéger de la sorte, j'aurais du me renseigner un minimum avant.
Ce n'est qu'après avoir vu le film que j'ai compris où était l'entourloupe, ce n'est qu'après ça que j'ai vu les 2 choses qui caractérisent le mieux ce film: l'affiche et le titre français.
"Supernichons contre Mafia". Je n'aurais jamais pensé qu'un jour un cinéaste puisse sortir un titre pareil, d'autant plus il y a maintenant 40 ans. Les traducteurs sont des génies.
Revenons-en au film. Un croisement entre un épisode des Drôles de Dames, un autre de Super Jaimie et un film érotique. Les Drôle de Dames pour le type de film, Super Jaimie pour la... euhhh... "technologie embarquée" (bon, faut remettre le contexte à son époque), et un film érotique pour tout le reste, surtout le jeu d'acteur.
Tiens c'est marrant, Drôles de Dames et Super Jaimie datent aussi des années 70... C'est à se demander si Double Agent 73 n'aurait pas inspiré les producteurs des deux séries... Ça mériterait une enquête... ;)
Bref, un bon nanar comme on les aime, là où le WTF et le montage donnent ses lettres de beaufittude au cinéma. Et la cerise sur le gâteau, c'est cette idée merveilleuse de mettre un appareil photo dans un sein. Une idée digne des Hot Shots, avec 20 ans d'avance. Une Idée brillante. Du pur génie.
L'intro du film suffit à se faire une idée globale du film, tellement le scénario est creux: le film se repose uniquement sur la gigantesque poitrine de l'agent secret Jane Tennay, l’héroïne interprétée par une ancienne détentrice du record de la plus grosse poitrine. Tout le reste est négligeable, autant la tache de vin du méchant de Toplars que la scène "Norman Bates approved" dans la baignoire. Même la scène où un mec se fait assomer et prendre en photo en même temps (c'est "l'avantage" d'un tel gadget?) est ridicule, dans une slow-mo digne d'un enfant de 10 ans. Sans parler des messages codés que Jane reçoit... On dirait du reptilien de la série V...
Il s'agit juste d'une séquence d'une heure et quart sur une énorme poitrine, une ode aux gougouttes.
Et d'une idée géniale. C'est un nanard correct, mais un film médiocre.
Une question me taraude cependant: d'où sort le flash à chaque photo? Jamais je ne le saurais...