Sixième film d'animation produit par DC Universe et premier à être sorti en France, Superman/Batman : Ennemis publics s'intéresse à un arc du comics éponyme créé par Jeph Loeb et Ed McGuinness intitulé "Superman/Batman : Au service du monde". Nous y découvrons ainsi un Lex Luthor plus mégalomane que jamais devenu le Président des États-Unis. À partir de là, il va présenter son ennemi juré comme un assassin et un danger pour une société qu'il veut débarrassée des super-héros (ou bien alors à sa botte). Sa tête ayant été mise à prix, Superman ne pourra compter que sur l'aide précieuse de son vieil ami Batman pour combattre toute une horde de super-villains intéressés par la récompense mais également empêcher une météorite kryptonnienne de s'écraser sur Terre...
L'intrigue est simple, vous l'avez bien saisi, peut-être même un peu trop pour un long-métrage officiel qui n'a rien à envier à un épisode TV si ce n'est l'animation comme toujours exemplaire de Sam Liu ainsi que quelques moments forts comme la mort d'un super-villain secondaire et l'amitié de nos deux héros poussée à son paroxysme à travers un final tout en suspense et en émotion. Cela est peu mais suffit finalement à faire de Superman/Batman : Ennemis publics un long-métrage d'animation réussi, non dénué d'humour (principalement fourni par l'éternel cynisme de Batman), de rebondissements et d'action, élément primordial à un tel produit qui en regorge ici abondamment.
Fans de bastons mouvementées, vous allez ainsi être ravis à la vue de ces divers affrontements entre nos deux héros et une horde de méchants s'alliant pour leur faire la peau, les interventions musclées des nouveaux "pions" de Luthor à savoir Captain Atom, Starfire, Katana, Black Lightning, Power Girl et Major Force et bien entendu Lex Luthor himself dans son énième combinaison en kryptonite et autres gadgets explosifs. Pas de grosse surprise pour ce sixième film donc dont le scénario se contente une fois encore de déjouer les plans du pire ennemi de Superman mais une qualité d'animation à toute épreuve et des séquences d'action toujours plus soignées, c'est déjà ça.