Faire mourir Superman, voilà une idée saugrenue qui germa dans l'esprit d'auteurs de comics des années 90.
Faire mourir Superman, ce n'est pas compliqué quoi qu'on en pense mais le faire revenir c'est une autre paire de manche (manches dans lesquelles les scénaristes se prendront allègrement les pieds)
Parce que bien sûr, à part la mort de parents ou d'oncle, aucune mort n'est définitive dans le monde des comics (qu'ils soient DC ou Marvel).
L'annonce de la sortie du comics a fait grand bruit en son temps, notre monde réel a été affecté par la mort d'un personnage fictif. Cela a fait la une des journaux dans le monde entier, les discutions se sont déchaînées (qu'on vienne encore me dire que personne n'aime Superman et que tout le monde s'en fout après ça).
Cette adaptation de la mort de Superman est correcte mais pêche par sa brièveté.
En effet, 1h15 c'est court. En conséquence beaucoup d'aspects psychologiques sont abandonnés au profit de l'action.
Or, ce qui est important dans cette histoire c'est la portée de cet évènement, comment le monde survit sans son héros et son espoir et pas vraiment la convalescence de Sups.
Le dessin manque un peu de finesse, surtout en ce qui concerne Superman. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, il y a 10 ans cela ne m'a pas frappé mais le design a mal vieilli, ce qui n'est pas le cas de la série par exemple (qui à 10 ans de moins cependant).
Lex Luthor est excellent froid, calculateur et encore sans pitié brillamment doublé par James Marsters.
L'animation est de qualité et le combat final se résout un peu facilement et le tout aura peu de conséquences apparemment aussi bien pour Superman que pour sa relation avec Lois.
Une bonne tentative.