Climax kitsch du cinéaste fou des "gros nibards", "Supervixens" est un festival - outre de poitrines généreuses - de situations improbables où des abrutis caricaturaux débitent des dialogues désarmants de bêtise : la première vertu de Russ Meyer est donc bien son sens explosif du burlesque. En remplaçant les cow-boys du western classique par des walkyries en bikini, il livre une parodie cartoonesque - assez proche de Tex Avery, finalement - de la conquête de l'Ouest. On peut trouver cela lamentable, on peut aussi rire de bon cœur avec Russ… [Critique écrite en 1982]