Sous couvert de la biographie ( qui est à souligner supervisé par NTM eux-mêmes ), ce film est avant tout un reflet de la société de l'époque.
Débutant par un discours de M. Mitterrand à propos des cités, il dépeint le malaise social ( violents affrontements entre la police et les jeunes de banlieues).
Certains se tournèrent vers la violence, d'autres vers le Rap, d'où l'émergence on pourrait penser par hasard du groupe NTM.
Profitant de la cohésion de leur groupe ( une trentaine selon leur dires car il ne faut oublier personne hein .. ), leurs textes galvanise les foules et .. déchaine les autorités ..
C'est à ce moment-là que je sens les lecteurs, se dire " allez encore un film de banlieue de plus, et vas y qu'on va se plaindre et nous montrer les gentils et les méchants, les banlieusards et les friqués bla bla bla " alors cessez de bailler, relevez-vous "et "burn the place !"
Pour une fois qu'un film dit biographie romancée nous balance pas des titres du groupe dés le début du film, puis se veut chronologique, je vous sommerai de vous accrocher à l 'écran.
De plus, vous pourriez être étonnés que je suis pas un gars qui écoute du rap, j' écoutais Ntm un peu étant ado, c 'était l' époque çà nous plaisait de scander nique ta mère, c'est clair ! mais je préférais largement Nirvana.
Les années passent, et les problèmes de sociétés aussi autour de scènes de concert bien filmés, bien réalisés, les soucis autoritaires ou au sein du groupe.
je n'ai pas regardé mon téléphone une seule fois, les deux heures sont passées comme un éclair.
Loin de tout les clichés, avec un bon ensemble entre les moments musicaux, et la vie de famille.
Tout y est assez bien équilibré, sans ennui ni dégout.
Je suis persuadé que justement, certain(e)s vont dépeindre que c'est trop.
Mais c'est un point fort du groupe Le Live donc autant le montrer, quant aux interdictions, les soucis inhérents aux tournées et etc.
A la fin du film, je me surprends même à écouter Ntm ( et radiohead j'avoue ). ..
A me dire, que tout les pères comme fut celui de claude François complètement absent, réfractaire aux vies de saltimbanques .. et de mon coté en silence je chante ma peine, je susurre pour moi mes poèmes
Une mention spéciale aux deux acteurs jouant didier morville aka joey starr et bruno lopes aka Kool shen car ils y sont vraiment excellents.
Et surprise, il y à Félix Lefebvre.
Je ne m'autorisais pas le cliché de faire du rap en guise de conclusion.
7/10.