Francis Ford Coppola, convaincu par le talent de Walter Salles dans les récits de voyage en ayant vu Carnet de voyage, décide de lui laisser les rennes de cette adaptation ô combien délicate tant le roman, écrit par un Jack Kerouac en trans, semble inadaptable.
Walter Salles a réussi, mission accompli, il a adapté à la ligne le roman et ça marche plutôt bien. Le résultat est bien différent du livre, moins réussi, mais il est tout de même savoureux. Walter Salles ne s'écarte jamais de l'histoire mais arrive à redonner cette envie de voyager, de laisser derrière nous ce pays et cette société trop formatée. Les années 50 sont parfaitement retranscrites, ces années nous font rêver : c'est l'époque de tous les possibles et Walter Salles rend un bel hommage à ces années.
La réussite de ce film est majoritairement dû à son casting, des nouveaux talents (Sam Riley, Garrett Hedlund), des seconds rôles par des valeurs sûres (Mortensen, Dunst, Adams) et Kristen Stewart, bien meilleur dans le cinéma d'auteur.
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