Le road-movie est un genre que j'aime bien de part sa liberté de décisions agrémenté d'une pointe matérialiste, le véhicule étant tout de même le symbole de ce genre de film.
Les roads-movies récents tels que Into the Wild, Little Miss Sunshine ou Death Proof avaient un soupçon de fond mais pas nécessairement un scénar' bien calibré mais On The road n'a même pas de fond. Alors certes, j'adore les ballades à travers le Colorado ou le Mexique mais rien ne gravite autour parce que c'est plat, qu'il n'y a pas de rebondissements fous, et que l'asphalte s'éloigne lentement pour laisser place à un ennui s'élevant de plus en plus. Les quelques soubresauts comme l'arrivé d'un nouveau compagnon de route qui ne sert pas à grand chose où le départ de Marylou vers New-York sont très mal exploités et passent assez inaperçus.
Les performances de Garrett Hedlund (Sal) et Sam Riley (Dean) sont notable, celles de Tom Sturridge (Carlo) et Kristen Stewart (Marylou) beaucoup moins, la faute à un rôle de poète dépressif et à un rôle de nymphomane. Certes, c'est peut-être dans le livre, mais encore une fois, que cela est mal exploité.
Je termine sur une bonne note et un WTF : les scènes de jazz, le twist ou le bordel du Mexique sont de bons moments, la scène où Viggo Mortensen s'enferme dans un cabanon, beaucoup moins... .