Lors de l'évacuation de Dunkerque en 1940, des saboteurs allemands usurpent l'identité de soldats britanniques pour s'infiltrer dans les lignes ennemies. Après plusieurs westerns-spaghetti, Enzo Castellari s'attaque au film de guerre teinté d'espionnage. (non dénué d'humour) Mais cette coproduction internationale souffre un peu d'un rythme et d'une tension en mode alternatif en dépit d'un dernier tiers plus intense qui relève la sauce. Comme d'habitude chez Castellari, la mise en scène reste relativement vivante et on décèle même quelques bonnes idées (un recours récurrent au split-screen et un baiser avec caméra tournoyante façon Brian De Palma). En revanche, l'interprétation est globalement fade et manque de charisme.