Survival of the Dead par Mickaël Barbato

On peut dire que Romero est arrivé à bout de son propos, à le vision de ce Survival of the dead qui cumule les tares. Visuellement sans aucune forme, on peut toujours se dire que le budget rachitique en est la cause... sauf que la moitié de la thune est partie dans des CGI horribles et, une fois n'est pas coutume, décrédibilisent complètement les diverses situations dans lesquelles elles apparaissent.
En même temps, c'est pas chez Romero qu'on s'attend à une baffe visuelle. Par contre, on est (était) en droit d'attendre un fond un minimum développé et plaisant. Hélas, on a là la confirmation que le gars n'a plus grand chose à dire. Entre les situations qui auraient mérité un vrai traitement et non une scène superficielle et le recours systématique à l'humour, on ne sent jamais une envie de symbolisme comme on pouvait en trouver dans ses trois premiers films de zombie.
On peut ajouter à ce triste constat un scénario plat et un dernier acte que personne ne pourra vivre sans lâcher au moins un facepalm (la zombie cavalière, le dernier plan d'une laideur à faire passer Bay pour Mallick), n'en jetez plus : c'est un naufrage artistique complet.