Suzanne Simonin, la Religieuse de Denis Diderot par Ygor Parizel

Suzanne Simonin, la religieuse adapté du classique de la littérature de Diderot par Jacques Rivette a longtemps été célèbre pour la censure que ce film a connu en France. En dehors du côté historique de la sortie, démontrant à quel point la censure française forcée par les institutions religieuses du pays pouvait briser la carrière d'une oeuvre, Suzanne Simonin est selon peut-être bien le meilleur film de Rivette. Dès l'ouverture du film c'est l'esthétique qui saute aux yeux, la radicalité du style via des décors, les couleurs et le huis clos d'une profonde austérité dans les différents lieux à l'intérieur des couvents. Le film a fait polémique, tout comme le roman de Diderot en son temps, car il décrit l'enfermement forcé d'une jeune femme Suzanne Simonin dans un couvent ou elle va subir le spires tortures psychologiques et physiques, non seulement le film est une charge, une critique envers ces institutions religieuses mais aussi aborde le sujet de l'aliénation de la Femme à travers ce portrait. La dernière partie lorsque Suzanne réussie à quitter son enfer est différente de la version de Diderot plus ouverte. Anna Karina trouve dans ce personnage son rôle le plus important, elle est excellente en martyr.