Depuis la sortie de son film Your name au cinéma en 2016, Makoto Shinkai est très clairement rentré dans la catégorie des grands réalisateurs de film d'animation de ces dernières années.
Si vous n'avez encore rien vu de lui, je ne peux que vous recommander son film Your Name ainsi que son film 5 Centimètres par seconde.
En 2019 était sorti les Enfants du temps, qui aura été tout aussi plaisant à voir, mais n'aura d'après moi, pas su marquer autant que son précédent.
Du coup, que vaut son nouveau film Suzume ?
Et bah, il est très bien.
La première qualité que je peux donner au film, c'est son rythme.
Le film démarre assez rapidement, l'intrigue prend place dès le début.
Nos deux héros Suzume et Souta se lancent dans une aventure remplie de rebondissement et de rencontre qui nous fait voyager à travers le Japon.
Pour notre héroïne Suzume, Makoto Shinkai dresse le portrait d'une jeune fille de 17 ans, forte, courageuse, à la recherche de maturité, d'indépendance et d'identité.
Souta sera par ailleurs le personnage très attachant, qui nous apportera des bonnes scènes humoristiques ainsi que de l'émotion.
La deuxième qualité que je peux donner au film, c'est le sound design et la musique.
Pour la musique, nous avons encore droit au groupe RADWIMPS qui était déjà présent dans les deux précédents films, ainsi que quelques autres artistes.
La musique est toujours aussi mélodieuse quand il le faut, mais pour ce film il a rajouté des thèmes je trouve plus intense, je dirais même épic lors des apparitions des créatures.
Justement le travail des thèmes musicaux pour les créatures et le sound design qui a été mis, rend ceux-là convainquant et met en avant leurs puissances.
À travers son histoire, Makoto Shinkai nous parle des tremblements de terre, et il fait clairement référence à la catastrophe qui a eu lieu en 2011 au Japon.
Il n'oublie pas de nous rappeler dans le film que les séismes sont quotidiens au Japon et que le pays n'est jamais à l'abri d'une nouvelle grande catastrophe de ce type.
Il s'inspire aussi de la légende japonaise où on considérait que les tremblements de terre étaient dus à cause du Namazu, un poisson chat géant.
La dernière qualité que je peux donner, c'est le visuel du film. Qui d'après moi est toujours aussi beau. Le fait qu'on voyage beaucoup durant le film, on a droit à un panel de plans à en décoller la rétine.
Le seul défaut que je pourrais donner, c'est qu'il reste un peu dans le même schéma narratif que ses deux précédents. Bien que celui-ci, je l'aie trouvé plus prenant dans sa narration et plus épic. La fin apporte un peu de nouveauté plaisant à voir.
Bien sûr ce n'est que mon avis, mais si vous voulez passer un bon moment, voir un excellent moment devant un film. Je vous le recommande d'aller le voir au cinéma à sa sortie le 12 avril 2023.