Suzume, à l’apparence d’un simple récit sur l’amour, comme il en existe tant d’autres, se révèle être une fable bien plus complexe sur l’écologie.
Makoto Shinkai nous immerge dans une fresque à l’animation flamboyante et aux paysages splendide.
En bref, une immersion féerique et poétique mais qui contient des propos plus sombres. Ce film d’animations à l’apparence ultra coloré n’est au final pas si joyeux que ça. Car oui, le cinéma d’animation n’est pas réservé uniquement qu’aux jeunes et Suzume le démontre très bien.
Il y a en effet une multitude de couches de lectures du à l’univers un petit peu perché sur les bords. La protection de l’environnement et sa destruction par l’homme y est au cœur de l’histoire, symbolisé par l’ouverture des portes et le gigantesque et chaotique vers qu’elles renferment qui est à l’origine des catastrophes naturels.
Il saura donc plaire tant aux personnes les plus jeunes qu’aux plus âgés.
Malgré tout, je trouve que le scénario perd un petit peu le spectateur dans la seconde moitié du récit. L’intrigue devient de plus en plus complexe tout comme les personnages (notamment les chats) et l’on se perd parfois dans un scénario aux éléments trop nombreux et ambiguës.
Suzume reste néanmoins un excellent film d’animation adapté pour toute la famille et servis par une B.O qui colle parfaitement aux enjeux et à l’esthétique de ce roadtrip épique.
7/10