Long Dong Slither. Very bad tripes.

Voilà le film qui m'accueille et m'ouvre en grand la voie dans Shadowz.

J'aime beaucoup l'affiche pour une fois plutôt trompeuse.

Je n'ai pas vu passé le temps; sa fin m'a pris par surprise où j'ai alors réalisé que ses 95 minutes étaient passées plutôt vite. Maintenu par le suspense du "Comment vont ils se sortir de ce Guêpier?..."

Je l'ai commencé au hasard, la même semaine où j'étais introduit sur UniversCiné au doc Chemsex, qui ne m'avait pas mentionné le type de drogue efficace qu'on croise ici.

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Résumé perso, que du début, sans trop de spoil: le film débute par deux amis très proches fêtant au bar le départ pour la grande ville&vie de l'un d'eux, pendant que l'autre va rester en province...on les croit gay et en couple, puis comprend qu'ils sont juste amis très proches et sincères; l'un souhaite devenir encore plus grande star du porno à Los Angeles, et l'autre, hétéro, veut aider au mieux son copain.

Comme il n'y a pas d'amitié, mais que des preuves d'amitié, son pote lui a réservé une surprise censée être très rémunératrice pour booster son début de nouvelle vie. Il lui a trouvé une occasion de transporter de la drogue. Bien sûr les plans du 'trip' sont faits pour être perturbés. "Et comme d'habitude, rien ne se passe comme prévu." (Very Bad Trip)

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L'acteur porno, Schpountz convaincu qu'il deviendra un acteur célèbre. est joué par un crédible et intense Cooper Koch, pour moi, un mélange de la douceur d'un Anton Yelchin et le physique d'un Jack O'Connell?

Son copain m'a hélas fait penser à Naveen Andrews dans Lost et Planète Terreur (que j'aime beaucoup; mais ça m'a un peu déconcentré); il joue, me semble t il en VO, un peu plus faux que ce Koch...et surtout, vu ce qui arrive à son personnage, a l'infortune de s'appeler José ...Colon.

(un bel exemple sur ce coup d'aptonyme: "nom de famille d'une personne qui est étroitement lié à son métier ou à ses occupations..."^^ )

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J'ai aimé le Bel hommage au slip kangourou blanc porté par Popeye (Thierry Lhermitte) dans le film Les Bronzés:

"Popeye, tu devrais changer de slip. - Ça va pas non, il est impeccable, il est de ce matin. - Non, non, c'est pas ça. C'est la forme, ça casse un peu le personnage ....t'inquiète, tant que ça casse pas ce qu'il y a dedans."

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Dans Horribilis/Slither, Mickalel Rooker tombait sur "une masse gélatineuse, à proximité d'un cratère...lui inoculant un germe mortel"; ici, ils ingèrent des masses gélatineuses qu'on croit d'abord les classiques boules de drogues dans préservatifs mais elles ressemblent plutôt à de gros têtards.

L'intermédiaire qui leur donne la marchandise (avec des gants, elle; Jena Malone, en excellent mime), leur demande de bien laver à l'eau chaude la marchandise sortie du caca qu'ils auront ...fait à destination.

Al Super Gay dans South Park recommande de nettoyer les boules de Geisha à l'eau chaude avec du savon et rappelle que "Beaucoup de personnes confondent les boules de geisha avec les billes anales mais les boules de geisha ne s’utilisent en aucun cas en usage anal car elles ne sont pas dotées de sécurité qui évitent l’absorption de la boule par le rectum"...

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Le film est aussi l'occasion pour ses auteurs de montrer un hétéro innocent se faire 'éduquer' à ce genre de pratique, dans un tuto et cours accéléré de découverte d'une zone qui lui est méconnue offrant pourtant des extases insoupçonnées...sans doute un rêve éveillé pour ces auteurs?

Je n'en suis pas certain mais je pense qu'en filigrane une lecture plutôt 'homophobe' est possible de ce film? Un peu comme le dernier M. Night Shyamalan 'Knock_at_the_cabin', sorti la même année.

Je ne spoile pas mais la scène des Toilettes sèches est immonde et sans doute le rêve-éveillé du red neck homophobe que croisent les deux amis dans les toilettes publiques 1 heure plus tôt.

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Ironiquement, ma cinéphilie est un peu punie aussi car je n'avais pas aimé une scène il y a 20 ans d'amis ayant aussi à se sortir des créatures des fesses...ils étaient alors 4, pour une seule créature et aussi en cabine en forêt dans le Stephen King/Lawrence Kasdan 'Dreamcatcher, l'attrape rêves'. ("quatre amis d'enfance se retrouvent dans une cabine en forêt"); mais l'unique scène de lavement était alors hors-champ, derrière une porte de WC...je ne savais alors pas que j'aurais à la revivre mais en plus direct et pour 5 expulsions au moins...

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