Pour résumé, notre protagoniste doit faire face à la fatalité d’une maladie incurable. Pour préserver sa famille du chagrin de son départ, il fait secrètement recours aux services d’une entreprise technologique qui le duplique sans sa maladie afin de prendre sa place. À partir de là, le scénario ambitionne de présenter les délicats rapports de substitution entre les deux.
Dans le fond, le scénario s’essaie à créer des situations dramatiques sans vraiment y réussir. En effet, le protagoniste campe la posture du père de famille préoccupé par son travail et se voudrait irremplaçable à leurs côtés. Ce qui rend difficile à imaginer la vraie peine de son départ. Plus grave encore, la fin ne conclue à rien du tout alors qu’il aurait été bien facile d’ouvrir des pistes. Par exemple, le protagoniste aurait pu finalement découvrir une erreur dans son diagnostic ou un besoin de greffe qui l’aurait amené à envisager de supprimer son propre double. Ou encore, il aurait pu découvrir que sa femme a aussi usé d’un clone pour le préserver du chagrin. Mais rien de tout cela ! S’il n’y avait pas eu le générique final, la fin du film aurait donné l’impression que la bobine était prématurément finie.
Dans la forme, l’ambiance futuriste est trop faiblement retranscrite ; car le protagoniste est aussi bien déguisé qu’un Thomas Dgijol en pyjama du dimanche matin.
Bref, c'est un simple épisode de téléfilm ne méritant pas la moyenne.