Pas envie de se prendre la tête pendant les vacances ? J'ai ce qu'il vous faut ! Aujourd'hui je vous fait une petite critique de Sweatshop , un slashers con comme c'est pas permit mais qui envoie ce qu'on lui demande : du gros gore brutal et fun !


Je vais commencer tout de suite par l'évident point noir du film : son scénario. Il est on ne peut plus basique et déjà vu , les personnages sont clichés et les trois-quarts de leurs conversations tournent autour du sexe et de l'alcool. Impossible de s'attacher aux personnages , ceux-ci ayant un comportement stupide et agaçant. Ici ça baise dans tout les coins (quasiment autant de scènes de sexes et de nibards à l'air que de scènes gores), ça s'insulte pour rien : on est pas loin des personnages d'un Gutterballs , en moins irritant tout de même car en dehors du fait que se sont des clichés sur patte , les acteurs livrent pour une majorité d'entre-eux une prestation tout à fait correcte. Le vide scénaristique du film ne s'arrête pas qu'aux victimes , le tueur n'est pas du tout développé non plus , ces motivations sont totalement inconnues et on ne sait pas qui il est ni qui sont les "cannibales" qui l'accompagne. Sweatshop se sert donc du scénario juste comme un prétexte au massacre auquel l'on va assister.


Je pense que vous l'aurez compris : le véritable intérêt du métrage réside dans ses scènes de meurtres gores et brutales. Le tueur , bien que non développé , est très impressionnant , son look impose sévère tout comme l'énorme marteau qu'il utilise à de nombreuses reprises (entre autres outils) , il inspire réellement la peur et à l'air terriblement puissant. Les meurtres sont très gores , jouissifs et variés (une victime est explosée contre une grille d'un grand coup de marteau , un homme se retrouve avec la tête coupée en deux au niveau de la mâchoire , un autre se fait couper le pénis tandis qu'un se fait décapiter avec de grands ciseaux à bois et bien d'autres réjouissances : c'est un véritable festival brutal et dégoulinant) et sont servis par d'excellents effets spéciaux signés Marcus Koch , réalisateur du plutôt cool et gore 100 tears et dernièrement d'American Guinea Pig : Bloodshock. Le film augmente la dose de gore tout au long du film pour finir sur un véritable massacre sur la piste de danse ou des dizaines de jeunes sont massacrés en quelques minutes !


Pour conclure cette courte critique , Sweatshop ne vole pas très haut et est en apparence un slashers très classique mais il se démarque par ses nombreuses scènes gore excellentes et jouissives. Si vous êtes amateur d'un gore décomplexé sans prise de tête (à la 100 tears par exemple) alors vous apprécierez certainement Sweatshop que je ne peux que vous recommander.


http://cannibalcunthorror.eklablog.com/critique-de-sweatshop-de-stacy-davidson-a119634598

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le 23 déc. 2015

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