En passe de remporter un tournoi sur le circuit professionnel, Zoe Papadopoulos manque le putt de la victoire, et pète un plomb devant les caméras du monde entier. Suspendue pour ce comportement irrespectueux, elle part alors se ressourcer chez ses grand-parents, qui habitent un petit village de Grèce au bord de la Méditerranée. Au contact de ses racines, la jeune femme commence alors à retrouver un peu de sérénité... Elle fait la connaissance de Stella, une fillette passionnée de golf, qui vit avec son père, veuf. Elle accepte également de travailler pour le parcours de golf local, anciennement détenu par la commune, et désormais propriété d'un Américain sans scrupules qui compte y faire construire un énorme resort touristique. Lorsqu'elle a vent de ce projet, Zoe lance un défi à Glenn Henderson : un match en un contre un sur 18 trous décidera de l'avenir du Colossus Golf Club. Ce dernier accepte, à une condition : c'est contre un joueur vraiment local qu'il jouera. Or Stella, dix ans, est la seule à savoir taper dans une balle...
Malgré un tel scénario cousu de fil blanc, Swing Away se révèle une comédie néanmoins assez sympathique, le choc des cultures entre le golf moderne et ce village grec hors du temps offrant quelques moments savoureux. Pour le reste, pas grand-chose de marquant dans cette petite production entièrement tournée en Grèce, qui jouit de paysages naturels magnifiques mais d'un casting de seconde classe. On retrouve cependant avec plaisir l'ex-bimbo Shannon Elizabeth, qui vingt ans après avoir affolé la libido des adolescents de ma génération dans American Pie, Scary Movie, Tomcats et l'inoubliable Jack Frost (la scène du bonhomme de neige dans la baignoire !), interprète cette golfeuse en quête de rédemption. Si son swing est loin d'être crédible, sa plastique reste en revanche admirable !