Un acteur populaire que le succès et les paillettes ont éloigné de la vraie saveur des vraies choses se retrouve suite à une rencontre énigmatique un soir de Noël dans sa peau alternative, celle du comédien qui n’a jamais percé mais qui est resté avec celle qu’il aimait. L’argument de départ est somme toute assez classique, le déroulé l’est encore plus, voilà, Switch c’est un téléfilm de Noël diffusé les après-midis sur les chaines du groupe M6 six mois sur douze en quand-même mieux fait : c’est solide, c’est propre, ça reste relativement rythmé et certains gags fonctionnent... à ceci près que tout finit par apparaître pénible à cause d’une musique omniprésente et toute en pizzicati malicieux, qui te dit où sourire, où rire, où pleurer, où faire ooowwwwww.
Switch n’est jamais vraiment subtil en fait. Et ça se ressent surtout dans le propos et ces passages obligés que sont la critique de façade de l’individualisme, du star system et de l’argent roi mais surtout l’exaltation hyper rétrograde des bonnes vieilles valeurs familiales. Ç’aurait pu être tout simplement une fable gnan-gnan mais assez humaine mais au final ce n’est pas que ça...
Personnage > Agissement
Drame > Ferme les paupières d’un·e mort·e – Émotion > Pique une crise de nerf – Émotion > Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils – Famille > Borde son enfant endormi – Famille > Court le/la rejoindre après avoir réalisé que c’était le bon/la bonne – Famille > Jette un œil à ses enfants endormis, tard le soir – Mort > Meurt dans les bras d’un autre personnage – Super pouvoir > Ce qui lui a été dit lui revient/reste en tête mot pour mot
Personnage > Héros ou héroïne
Au chevet d’un·e proche
Personnage secondaire
Meute compacte de journalistes – Meute de fans – Secrétaire qui échoue à empêcher quelqu’un d’entrer
Réalisation
Écran partagé – Fin > C’est reparti pour un tour – Fin > Véhicule ou personnages qui s’éloignent – Habillage > Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc. – Habillage > Incrustation de texte sur l’écran : SMS, mail, scores de match etc. – Média > Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite – Mise en scène > Plongée sur un personnage qui hurle – Montage-séquence
Réalisation > Accessoire et compagnie
Ambiance > Toutes les lampes sont allumées
Réalisation > Audio
Ambiance sonore > Aaaah, ce petit air au piano en arrière-plan sonore des scènes qui se passent au restaurant – Musique > Pizzicati pour renforcer un effet comique
Scénario > Blague, gag et quiproquo
(Se) pince/(se) gifle pour s’assurer qu’il ne rêve pas – Est bourré·e ou drogué·e (gag) – Ronflements
Scénario > Contexte spatio-temporel
Séance de psychanalyse
Scénario > Dialogue
À voix haute > Se parle – Citation d’un personnage célèbre
Scénario > Ficelle scénaristique
La personne qui sait la vérité n’est crue par personne – Mais monsieur, c’est la veille de Noël
Scénario > Situation
Détresse médicale > Passages aux urgences – Passion > Moment d’intimité interrompu – Trop injuste > Victime ou témoin pas cru·e (par la police)
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Barème de notation :
1. À gerber
2. Déplaisir extrême et très limite sur les idées véhiculées
3. On s'est fait grave chier
4. On s'est fait chier mais quelques petits trucs sympas par-ci par-là
5. Bof, bof ; pas la honte mais je ne le reverrais jamais ; y'a des bons trucs mais ça ne suffit pas
6. J'ai aimé des trucs mais ça reste inégal ; je pourrais le revoir en me forçant un peu
7. J'ai passé un bon moment ; je peux le revoir sans problème
8. J'ai beaucoup aimé ; je peux le revoir sans problème
9. Gros gros plaisir de ciné
10. Je ne m'en lasserais jamais
Créée
le 11 déc. 2024
Critique lue 7 fois
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