Trainsmissing
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Vingt ans après avoir dérobé l’argent de la drogue à ses amis, Renton retourne en Écosse afin de payer sa dette et de s’enquérir de leur situation. Spud, Sick Boy et Begbie ne sont pas foncièrement ravis de le voir (c'est le moins qu'on puisse dire) mais la nostalgie finit par prendre le dessus. L’histoire n’est pas particulièrement exceptionnelle, cependant les thèmes de la perte de vue de ses proches et du manque d’accomplissement, de l’impression d’avoir échoué dans sa vie sont très bien présentées avec force et émotion mais aussi beaucoup plus d’humour noir que ce que j’attendais.
Les personnages sont l’ingrédient qui fait la différence: de Renton devenu simple mortel, à l’innocence de Spud, le côté rustre de Sick Boy, ou la brutalité de Begbie, ils sont tous fascinants. Les voir réunis sur le même écran est simplement beau et leur alchimie est indéniable. Chacun est l’auteur d’une bonne performance, c’est indiscutable.
T2 n’est pas et ne sera jamais aussi iconique que son prédécesseur mais parvient avec brio à toucher notre coeur et user de la nostalgie sans en abuser, sans recycler. Le problème principal vient à mon humble avis de la réalisation de Danny Boyle qui a, fort logiquement après toutes ces années, perdu sa touche indépendante et semble plus lisse qu’auparavant.
Le gang est clairement heureux de se retrouver et ça justifie presque le visionnage du film. Il manque à T2 l’étincelle de Trainspotting mais l’émotion qu’il suscite se suffit à elle-même.
Créée
le 9 févr. 2017
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