Trainsmissing
Putain, déjà 21 ans. 21 ans déjà que les junkies Renton, Spud, Sick Boy et le violent Begbie ont sillonné, Iggy Pop dans les oreilles, une Ecosse industrialisée à outrance par le biais d'un film...
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le 1 mars 2017
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Alors voilà, Renton revient en Ecosse 21 ans après s'être tiré avec les £16000 qu'il devait partager avec ses meilleurs amis de toujours : l'innocent junkie Spud, le fan de Sean Connery Sick Boy et le dangereux colérique Begbie. Alors bon forcément, en 21 ans les choses ont changé. Spud arrête (enfin essaye) d'être clean, Sick Boy, que l'on appelle Simon maintenant, est toujours plongé dans des magouilles pas très légales et Begbie ... est en prison.
Dès le début du film on sent que notre Rentboy adoré est un brin nostalgique. D'ailleurs, c'est cette nostalgie qui va rythmer le film. Entre plans repris du premier (le plan mythique de la voiture par exemple) et flash back, les personnages se retrouvent lentement mais surement. Cette nostalgie qui peut en gêner, ne m'a pas déranger, au contraire. Renton n'a pas vu ses meilleurs amis depuis 21 ans, et après avoir vécu une vie bien rangée aux Pays-Bas, revient dans son fief avec tous les regrets du monde, notamment celui d'avoir arrêter l’héroïne. C'est donc logique que le film soit tourné vers le passé.
La réalisation traduit parfaitement l'agitation du film, et donne encore plus d'énergie aux personnages ainsi qu'à l'histoire.
L'histoire, quant à elle, se base sur le même schéma que le premier : une opportunité et une trahison. Classique, mais efficace.
La musique a un jeu important aussi dans la psychologie du personnage. Eh non, pas d'Iggy Pop. Lust for life représentant un passé qu'il tente de fuir, Rentboy n'arrive même pas à l'écouter. Alors merci the Prodigies pour ce délicieux remix qui cloue l'histoire de Rentboy et sa réconciliation avec le passé.
A la fin du film, on ne regrette rien. Etant fan du premier film, on ne peut qu'aimer cette suite.
Créée
le 9 mars 2017
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