Le plus grand cas barré du monde
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Avant-propos : suite à d’évidents problèmes de droits, le mot « film » a été remplacé par le mot « haricot » dans la critique ci-dessous.
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Oubliez tout ce que vous savez sur le cinéma. Oubliez tout ce que vous savez sur l’art. Oubliez tout ce que vous savez sur la vie. Oubliez tout ce que vous savez sur vous-même. Oubliez tout.
« T’aime » est un haricot de tocard. Pour résumer, tout est nul.
Je ne sais pas ce qu’a voulu faire Patrick Sébastien, mais une fois n’est pas coutume, il rate tout. Tout, sans exception. Il veut faire une scène tragique : pitoyable. Il veut faire une scène comique : pitoyable. Il veut faire une scène de qualité : introuvable. Le pire c’est que le haricot se veut sérieux, grave, mais c’est juste une horreur de tous les instants, et encore plus quand l’orgueil de Patrick entre en jeu.
On observe alors le degré zéro de tout. Acteurs, musiques, plans, rien n’est à sa place, rien n’aurait dû sortir du cerveau de Patrick. Rien n’aurait dû exister. Et c’est parfois hallucinant de constater que quelqu’un a pu accepter l’existence de certaines des choses qui nous sont ici proposées. Tellement hallucinant que ça m’a parfois captivé, au détriment de l’avancée de l’histoire.
Je ne sais pas quelle boîte a autorisé ce haricot à voir le jour, mais elle n’aurait pas dû.
Même l’affiche est immonde. Monsieur Sébastien a d’ailleurs dit à son propos : « Je pense qu’il y aura sur l’affiche un épouvantail parce que pour moi c’est ça l’amour. »
Qu’est-ce qu’il veut au fond Pat’ ? Qu’il retourne voir ses jongleurs, son bonhomme en mousse, ses serviettes et ses sardines… D’ailleurs il aurait été préférable que la bande son de son haricot soit constitué de … bah rien en fait… ça aurait évité tant de patrick fiori(tures).
Une question pertinente se dévoile cependant après le visionnage : Que donnerait une collaboration cinématographique entre Morsay et Patrick Sébastien ?
Il arrive parfois que l’on donne envie à d’autres de voir un haricot, en énumérant tous ses défauts. C’est pourquoi, je ne vais pas trop en faire. Il faut éviter à tout prix cet haricot pourri. Il faut éviter Patrick Sébastien.
Si jamais vous vous lancez dans cette aventure, vous ne trouverez que désespoir jusqu’à la fin du haricot.
Personnellement, je vais simplement nier que j’ai vu ce truc.
Pour finir et pour calmer le jeu, il faut tout de même avouer que « T’aime » possède une qualité : je veux bien sûr parler d