(...) Reste pourtant un sentiment bizarre. Celui d’inachevé. Comme si on nous lisait un conte sans nous en délivrer la morale. Comme si tout finissait un peu en queue de poisson. Un peu trop facilement, sans panache. Ou si peu. Bourré de bonnes idées, de fulgurances étonnantes (la princesse qui se délivre de l’ogre), de scènes cocasses (où une vieille fille dévoile son doigt à un Vincent Cassel halluciné), voire drôles (le même Vincent Cassel qui jette les intrus par la fenêtre), et d’une solide mise en scène, TALE OF TALES ennuie parfois. Il tourne à vide aussi, quand on se dit que Garrone s’occupe peut-être plus de la façon dont il filme le sujet que du sujet lui même (...)
Critique par Etion, pour Le Blog du Cinéma