Après les Amants Passagers que j’avais plutôt bien aimé, j’ai poursuivi ma découverte du cinéma d’Almodovar grâce à Angers avec Talons Aiguilles.
Encore une fois, je ne savais rien de l’histoire, je savais que ça allait prendre un ton parfois décalé avec de belles couleurs superbement nuancées, mais voilà, c’est tout.
Et comme pour les Amants Passagers, c’était trop bien ! Mais c’est pas le même trop bien que pour les Amants Passagers.
Les Amants Passagers se regardait, on rigolait, on passait un bon moment, mais en sortant de la salle, j’étais parfaitement conscient que c’était pas le film qui allait le plus me marquer dans mon séjour à Angers (la preuve, le même jour j’ai revu Sacré Graal sur écran géant et c’était inoubliable).
Mais contrairement aux Amants Passagers, Talons Aiguilles, c’est pas très drôle. Ça peut l’être à certains moments, mais c’est dans l’ensemble un drame sur une fille et sa mère qui l’a abandonné pour sa carrière qui se retrouvent sur fond de meurtre.
Encore une fois, j’ai retrouvé ce travail de couleur et de cadre que j’ai trouvé juste génial, l’écriture était subtile, les personnages bien écrits.
Mais Talons Aiguilles, malgré ses moments de folies et ses retournements de situations assez surprenant, c’est un vibrant film sur une relation mère fille détruite par les ambitions professionnelles et par les problèmes conjugaux.
J’ai trouvé la fin particulièrement émouvante et surtout pleine d’espoirs qui se veut, certes à contre-courant d’une idéologie chrétienne ce qui pourrait en faire grincer des dents à certains mais qui perso, m’a fait du bien.
Donc voilà, Talons Aiguilles c’était un excellent film sur l’amour maternel.