Sin-Dee Rella
Tangerine, c'est le récit croisé de personnages dont la folle journée va les amener à tous se retrouver dans un Donut Time pour se dire gentiment leurs quatre vérités. Cette scène pleine de franchise...
le 9 sept. 2015
18 j'aime
Bon sang ce film, Spring Breakers sans les très gros bouts de gras, Frances Ha en couleurs et moins dandy, un concentré d'énergie qui l'envoie direct dans le trio de tête des meilleurs films de 2015.
J'aurais pas misé un kopec sur ce machin estampillé Sundance, filtre Instagram et filmé à l'Iphone 5S (bon avec un grand angle à 180$ mais quand même), relatant une journée à L.A. de deux amies transgenres. Et pourtant c'est génial, puissant, vraiment drôle et haletant. Il y a un paquet de scènes magnifiques en "apesanteur", qui tranchent avec l'apparente frivolité, l'exubérance du reste. Ce moment où la vérité est faite sur ce pauvre père de famille arménien, cette soudaine complicité, dans les chiottes sombres d'un cabaret, entre la junkie whore blanche et hétéro et la transgenre qui la maquille.. Je me suis éclaté à tel point que j'en aurais aimé plus, que le film aille encore plus loin, tant sur l'ambiance planante que sur le rentre-dedans anti-conformiste. Mais c'est déjà formidable tel quel.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 4 janv. 2016
Critique lue 433 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Tangerine
Tangerine, c'est le récit croisé de personnages dont la folle journée va les amener à tous se retrouver dans un Donut Time pour se dire gentiment leurs quatre vérités. Cette scène pleine de franchise...
le 9 sept. 2015
18 j'aime
Si l'on aimerait ne pas céder à l'effet d'annonce, abusivement ressassé, du tournage presque improvisé de Tangerine, mené tambour battant sur une poignée de jours avec une troupe de comédiens non...
le 8 janv. 2016
9 j'aime
1
Étonnamment plaisant. Je m'attendais à un truc social et sérieux, donc chiant. En fait, il s'agit là d'un bon petit délire, si bien que je vais essayer de choper d'autres films de ce Sean Baker. Le...
Par
le 1 déc. 2015
7 j'aime
2
Du même critique
J'ai fini Aama et je m'aligne plus ou moins sur ce qui a été dit ici. Si vous êtes cartésien invétéré, évitez. Le tome 4 sent le sprint final, le tome que Gallimard, pourrait-on penser, lui a...
Par
le 7 déc. 2014
7 j'aime
Xavier Dorison évite ses travers habituels dans lesquels ses dernières grandes séries étaient tombées (notamment Long John). Son ressort ésotérique a été trop usé et il semble s'en être aperçu, tant...
Par
le 21 nov. 2015
6 j'aime
1
Ma critique vaut pour la trilogie. Huit ans, même pas 200 pages, le Roi des Mouches s'est fait désirer, il faut dire que le coup de Taser qu'avait balancé le tome 1 promettait monts et merveilles. On...
Par
le 5 déc. 2013
6 j'aime