Tout le monde sur le pont, Taxi passe la troisième à 406 KM/H. Un troisième opus avec la même équipe que le précédent, le cinéaste Gérard Krawczyk (Héroïnes, L'Auberge rouge) à la mise en scène mais toujours sous l'emprise du nanti Luc Besson (Le Dernier Combat, Anna) à l'écriture et à la production via sa société de production EuropaCorp.
Un gang de braqueurs grimés en Pères Noël écume les banques de Marseille à la barbe de la police. Piqué au vif, Émilien en fait une affaire personnelle. Une fois de plus, Daniel et son taxi à grande vitesse arrivent à la rescousse.
Au casting, on reprend les mêmes et on recommence avec Du Spy Dans L'Air, Samy Naceri (Raï, Des poupées et des anges), Frédéric Diefenthal (Six-Pack, Pauvre Richard), Bernard Farcy (Les Trois Frères, La Folle Histoire de Max et Léon), Marion Cotillard (Furia, Rock'n Roll), Emma Sjöberg (Simon Sez : Sauvetage explosif), Édouard Montouté (La Sirène rouge, Stars 80, la suite) et Jean-Christophe Bouvet (Sous le soleil de Satan, Que le diable nous emporte), ce joint à eux dans ce nouveau chapitre la star d'origine chinoise Bai Ling (The Crow, Southland Tales) sans oublier l'apparition vedette de la star américaine, L'Étalon italien, Sylvester Stallone ou encore de Jean-Louis Schlesser et Bonnafet Tarbouriech.
Concertation, réflexion, action !
Noël approche, et une certaine tension, doublée d'une insatisfaction générale, se fait ressentir, aussi bien dans les locaux de la police que pour Daniel et Lilly, sa compagne. Le commissaire Gibert, aveuglé par la beauté de sa nouvelle stagiaire japonaise, Qiu, manque d'efficacité et de réactivité. Quant à Emilien, qui a déjà fait ses preuves, notamment dans le démantèlement d'un vaste réseau de trafiquants, il tente à présent de démasquer une bande de malfrats. Mais les événements s'enchaînent, qu'il ne parvient pas toujours à maîtriser seul. Heureusement pour le jeune homme, son ami Daniel, à bord de son taxi aux 1001 options, n'est pas loin, et lui vient bientôt en aide...
Oh putain ma bagnole !
Fort de 6 millions d’entrées salles, ce troisième Taxi, de Marseille à Tignes, est malgré tout le plus mauvais chapitre de la saga. Capitalisant sur le succès monstre des deux premiers opus, Krawczyk & Besson concoctent un gros téléfilm chiant dont il n'y a rien d'intéressant, avec de l'action et des cascades vues mille fois, une pauvre musique de Kore et Skalp, une histoire axée sur la future paternité des deux héros avec un humour qui tombe à plat, même Bernard Farcy ne me fait plus rire, ni sourire pourtant troisième au générique du film. Les cascades sont simplistes, c'est le minimum syndical, le célèbre cascadeur français Rémy Julienne cède sa place à son fils Michel. Si vous tombez un jour sur ce film regardé simplement les dix premières minutes, on y retrouve en guest-star, Sylvester Stallone qui fait une petite apparition dans le rôle d’un espion dans la scène prégénérique.
A cœur vaillant rien d'impossible.